Blason
Les armoiries de Lavit sont représentées par trois lionceaux de gueules (pourpre) sur fond d'or.
Le lion était l'emblème des ducs de Gascogne dont descendaient ou tout au moins dépendaient les vicomtes de Lomagne. Sur le plan héraldique, les lions sont dans la pure tradition gasconne.
Veuillez trouver ci dessous le dépliant fait par l'office de Tourisme concernant le village de Lavit
Église Saint-Jacques
L'église Saint-Jacques fut le premier sanctuaire de bois et d'argile, créée en 1515 par le curé de Lavit, Guillaume de Palre.
A cause de la mauvaise qualité des matériaux, elle a été reconstruite plusieurs fois sur le même emplacement en l'espace de quelques siècles.
Elle possédait huit chapelles avec une nef deux fois plus grande qu'aujourd'hui, décorée d'une vingtaine de chapiteaux (scènes de chasse, décoration florale, scène empruntés à la faune et à la flore) qui témoignent de l'esprit satirique de l'époque.
Dans les quatre chapelles conservées, on remarque les clés de voute en pierre extrêmement fouillées et ornées des motifs luxuriants qui caractérisent le gothique décadent du 15ième et 16ième siècles.
Au dessus du portail une inscription en occitan et en lettres gothique rappelle l'incendie de Lectoure de 1473.
Le clocher datant de 1826 en forme de "tour" d'une hauteur de 27 mètres, possède deux étages et un plan rectangulaire.
Au sommet, un dôme semi-sphérique en zinc le couronnait, mais il fut détruit par l'ouragan de 1913.
Pour supporter les lourds ventaux en chêne du portail, l'église fait appel en 1896 à un artisan local, Louis Grillon. Il forgea les pentures, celle-ci s'ornent de part et d'autres de la tige centrale, d'enroulements fleuris.
Secteur Paroissial de Lavit
- Célébration des offices du dimanche.
- Préparation et célébration de baptême, mariage, sépulture.
- Visite des malades.
- Groupe de jeunes foyers, de jeunes adolescents.
- Groupes de prières, mouvement chrétien des retraités, action catholique des femmes...
Horaires messes : le dimanche de 11h à 12h
Père Serge TIEKI
Contact ou renseignements :
Presbytère
Rue du Presbytère
82500 BEAUMONT DE LOMAGNE
05 63 02 31 09
Françoise GASQUET 06 27 06 68 04
Infos catéchisme
Pour la préparation de la première et la deuxième communion, Aurore et Virginie accueillent les enfants pour un apprentissage de la vie chrétienne à la salle paroissiale de Lavit rue des Bourdettes.
Nouveauté dans l'Eglise Saint Jacques
Sur proposition de Monsieur le Maire et de son conseil municipal, et approuvé par la Commission d'Art Sacré, Monsieur Gérôme Darparens et ces collaborateurs ont réalisé un ensemble décoratif du Choeur de notre église.
En "Trompe l'oeil" s'offre aux regards une Croix nimbée d'une sobre mandorle (la mandorle est sans doute d'origine iranienne, elle souligne le caractère divin du personnage quelle enveloppe mais aussi appelée "amande mystique").
Située derrière la Croix, se dessine avec ce symbole, la Lumière du Christ ressuscité.
Dans l'Iconographie, ce signe signifie aussi : "Eglise d'Orient", avec la plénitude de la vie du Christ Ressuscité et gouvernant l'univers à son retour. La mandorle figure également dans le tympan des églises ou des cathédrales d'Occident.
Merci aux artistes peintres qui ont mis tout leur art et leur passion dans ce décor.
Gare de Lavit - Le petit train
Il a été inauguré le 8 mai 1927 et fonctionna jusqu'au 1er janvier 1934, date à laquelle on assista au démantèlement de la ligne.
La gare de Lavit, était le terminus de la "ligne 4" qui reliait les villes Castelsarrasin-Lavit principalement pour l'importance des marchés et des foires de l'époque.
Les arrêts tout le long de la ligne étaient nombreux car bon nombres de villages avaient leur "halte", le trajet durait 1h30 soit une moyenne de 18 Km/h considérable pour l'époque.
Mais il se heurtera à la concurrence du parc automobile (autobus, camions et camionnettes) qui assurera le même trajet.
Hôtel de Ville
En 1821, le conseil municipal décide de construire un nouvel hôtel de ville pour réparer l'ancienne maison commune.
Il sera édifié entre 1836 et 1840 d'après les plans de l'architecte Lebrun.
Dégagé des maisons voisines par deux larges escaliers reliant la nouvelle place du château, les riches bourgeois d'alors qui le conçurent voulurent lui donner des allures de bâtiment public accentués par des détails architecturaux de la façade reflétant le style de l'époque.
L'hôtel devait renfermer la maison commune, la salle d'audience, le greffe pour la justice de paix, un logement pour le concierge et dans l'aile droite, l'école des garçons avec à l'étage le logement de l'instituteur.
Lors de fouilles exécutés en 1962 pour des travaux d'adductions d'eau, il fut découvert des vestiges de l'ancien château. Derrière la mairie, le mur d'enceinte se raccordant avec les remparts du bourg dont le fossé faisait office de douve. Un pont levis dont un mur de briques retrouvé dans le sous-sol (salle de réunion) ne pouvait être qu'une culée.
Depuis 1991 l'hôtel de ville connait un nouvel aménagement : le secrétariat de mairie et le bureau du maire, bureau d'adjoint, la bibliothèque municipale, au premier étage la salle du conseil municipal (salle des mariages), salle de réunion, archives, au rez-de-chaussée, salle de réunion, salle d'exposition.
La Halle
En 1894, une partie de l'ancienne halle s'écroule. Elle avait des proportions que nous lui connaissons aujourd’hui, un quadrilatère de 30 m de côté. Piliers et charpente en bois supportait une couverture de tuiles de canal. Au centre, une tour ronde dépassait du toit et se terminait par un dôme qui abritait une horloge.
Nécessité d'une nouvelle construction, l'architecte de l'époque propose à la municipalité d'innover en envisageant une construction métallique, nous sommes au temps où Eiffel construit « sa tour à Paris ».
Le projet est accepté, la halle conservera les mêmes proportions mais avec une surélévation du toit en son centre, une couverture en tôle galvanisé, 32 colonnes en fonte et des appentis sur les côtés lui donnant « une silhouette plus gracieuse ».L'ancienne tour centrale surmontée de l'horloge qu'initialement devait être conservée fut finalement démolie.
Ce n'est qu'en 1909, qu'une construction d'un campanile métallique au centre de la halle fut décidé pour y placer l'horloge. C'est le ferronnier Lavitois, Louis Grillon qui réalisa les travaux.
La halle avait l'aspect que nous lui connaissons aujourd’hui.
Les Parcs
En 1865, fut construite la maison de la famille Marfan-Maupas, un bel immeuble avec des galerie au levant, une balustrade courant le long du toit en façade, une tour octogonale.
On retrouvera sur un cadastre napoléonien la mention "bain particuliers" première salle de bain.
Des remises pour les voitures et des écuries complètent cet ensemble dont on n'avait jamais rien vue de semblable à Lavit.
A la même époque"le Petit parc" fut aménagé (situé à côté de la Poste) par opposition au "grand parc" qui fut aménagé en 1870 (derrière la Poste) du côté du chemin Negrau.
Plantés d'arbres aux essences diverses, en bosquets ou en isolés, on pouvait y admirer des parterres et des rocailles, le tout compété par des serres, un chalet et un chenil (pour la chasse à coure).
Au XVIII° siècle dans le chalet (sur le haut du grand parc) était un lieu de rendez-vous pour y jouer au cartes avec "la baronne"(propriétaire).
Les deux parcs furent ouverts au publics les dimanches et les jours de fêtes offrant ainsi à la population Lavitoise l'équivalent d'un jardin public comme bien des villes n'en avaient pas encore à cette époque.
Maison à colombages (Rue Matabiau)
Au XVIII° siècle, on dénombrait 136 maisons à un ou deux étages dans le faubourg (autour de la halle), avec une ou deux chambres dont une parfois obscure.
Pour permettre à un plus grand nombre d'avoir accès sur la rue, elles étaient conçues en longueur.
Construite en colombages et en pisé (terre et paille), elles étaient adossées à la muraille de l'ancien château et elles avaient donc accès sur deux rues.
A cause des incendies au cour des siècles, il ne reste plus qu'une seule maison à colombages dans le village.
Maison de la Lomagne
La maison de Lomagne abrite une exposition permanente retraçant la vie du pays à partir de l'oeuvre d'André Dupuy, historien de la Lomagne.
Elle se compose d'une cinquantaine de panneaux aux textes concis, illustrés de cartes, de gravures, de photographies.
Une borne multimédia et des commentaires audio les complètent.
Dans les vitrines sont exposées des céramiques du centre potier de la Lomagne (poterie communes, mais surtout de la poterie vernisée à décor peint) provenant des cinq dernières années de fouilles à Lavit, Montgaillard et Maumusson (villages voisins).
Vous y trouverez aussi quelques maquettes ainsi que divers outils appartenant aux professionnels des métiers d'autrefois.
Elle se divise en cinq thèmes principaux :
- L'origine du pays
- Le cadre naturel
- Les communications
- L'implication humaine
- Les activités